Les transmissions
voici un articles sur les transmissions du site des pros de la petite enfance que je vous invite à lire car Les transmissions rythment le quotidien des professionnels et portent sur les aspects physiologiques et les expériences quotidiennes du jeune enfant. L'allié pour des transmissions qualitatifs sont une fine observation. Les relèves entre professionnels et parents doivent néanmoins transmettre que l’essentiel des informations importants pour une continuité de prise en charge entre la maison et le lieu d’accueil.
La qualité des transmissions, un véritable enjeu pour les parents et les professionnels
Une bonne observation en amont
Les transmissions ont pour objectif de mieux connaître l’enfant afin
d’assurer une continuité entre la maison et le lieu d’accueil. Les
transmissions des professionnels portent sur différents volets : les
éléments physiologiques de l’enfant - santé, soins, alimentation,
change, sommeil -, particulièrement importants chez les bébés. Puis les
qualités subjectives de la journée de l’enfant concernant plutôt son
humeur, son plaisir d’être là. Et elles peuvent être enrichies par des
anecdotes sur la journée de l’enfant : des retours d’observation sur ses activités, ses découvertes ou ses interactions avec les autres enfants.
Certains parents demandent spontanément quelles activités leurs enfants
ont réalisées pendant la journée, a remarqué Yana Salivon, EJE
fondatrice de la crèche Enfance en Couleurs à Paris, lors de ses
différentes expériences. « Ils s’attendent souvent à ce qu’ils aient fait de la peinture, du dessin… à ce qu’ils aient été productifs.
Mais à cet âge-là, tout est riche de découverte et de développement !
On leur dit donc aussi quand ils ont transvaser des cubes d’un bac à
l’autre pendant une demi-heure, ou même sont restés assis avec leur
doudou. Les enfants sont toujours occupés à quelque chose. »
« La qualité des transmissions découle beaucoup de notre travail d’observation, explique Marie-Odile Danprode, éducatrice de jeunes enfants (EJE) à la crèche l’Orange Bleue de Rueil-Malmaison. Notamment sur la manière dont l’enfant a investi les univers de jeux qu’on lui a proposés.
» D’ailleurs dans cette crèche, les professionnels n’emploient pas le
terme « transmission » mais « temps de communication », qui donne un
aspect moins technique, moins clinique.
La juste posture pour tout dire sans en dire trop
Une question récurrente chez les professionnels est de savoir s’ils en
disent trop ou pas assez lors des transmissions. S’ils n’en disent pas
beaucoup, c’est parfois par manque de temps, dans le rush de la fin de
journée. « Mais dans le cas où un enfant traverse une période compliquée, avec beaucoup de gestes agressifs, note Marie Ouaki, il
arrive que les professionnels minimisent la situation avec ses parents
pour éviter l’effet de stigmatisation ou protéger le parent. Or il est
de leur devoir de rendre compte de façon la plus juste possible la
journée de l’enfant. » Le risque en cachant une partie des choses
est de freiner la réponse, le soutien que les parents peuvent lui
apporter. Un enfant qui a du mal à jouer, qui n' arrive plus à se poser
ou des gestes agressifs traverse surement une période de mal-être ou de
tension, qu’il est essentiel d’accompagner.
De la même manière, les équipes peuvent se demander s’il est judicieux
de parler des erreurs commises avec les enfants. Avoir donné un yaourt
périmé d’un jour, s’est trompé sur une intolérance… Les maladresses
arrivent ! Au sein de sa crèche, Yana Salivon met un point d’honneur à
la transparence. « J’attire l’attention des professionnelles
là-dessus : s’il y a des erreurs, il faut savoir les reconnaître. Et
plus on s’ouvre aux parents, plus une relation de confiance s’instaure
entre nous. »
En revanche, certains détails n’ont pas lieu d’être mentionnés. Par exemple, si un enfant a mordu
un autre enfant, il n’y a pas besoin de préciser qu’il l’a mordu très
fort. Il s’agit plutôt d’expliquer, en fonction de ce que les
professionnels ont observé, les raisons du geste. A ce moment-là, il a
peut-être réagi en légitime défense face au comportement d’un autre
enfant auquel il n’aurait pas trouvé d’autres outils de réponse à sa
disposition que le geste. De même, les professionnels évitent de dire au
parent d’un enfant qui a subi quelque chose quel enfant a initié
l’action. « D’abord parce qu’ils ont un devoir de discrétion, de
confidentialité avec chaque famille, mais aussi parce qu’ils doivent
préserver le groupe », rappelle la psychologue.
L’attitude des professionnels influence celle des parents
« On observe parfois des phénomènes d’induction entre professionnels et parents, explique-t-elle encore. Des effets de miroirs.
» Par exemple si le professionnel renseigne souvent le parent sur le
sommeil et l’alimentation de l’enfant le soir, le parent va se calquer
là-dessus et prendre l’habitude de lui faire part de ce type
d’information le matin, pensant que c’est ce que le professionnel attend
- une routine qui stérilise les échanges. Elle leur conseille donc
d’orienter les transmissions sur des thèmes variés : une fois sur les
soins, une fois sur l’humeur… « En variant le plus possible les
thèmes abordés avec les parents, les professionnels les autorisent
implicitement à parler de sujets qu’ils n’auraient pas forcément eu
l’idée d’aborder. »
Par ailleurs, les professionnels peuvent avoir tendance à centrer leurs
transmissions sur le comportement de l’enfant par rapport aux règles ou
aux interdits. Par exemple, « Il a renversé son assiette pendant le repas
». Une information qui va induire chez le parent une réponse de type
éducative comportementale : il va remettre du cadre auprès de son
enfant. Selon la psychologue, il est préférable de formuler
l’information autour du vécu émotionnel de l’enfant. « Votre enfant a l’air plus tendu que d’habitude, il a l’air préoccupé, il lui est difficile de coopérer...
» Décrire un ressenti induit alors une réponse empathique : le parent
va vouloir comprendre son enfant. Yana Salivon remarque d’ailleurs qu’il
arrive aux parents, surtout au début, de demander si leur enfant a été sage, gentil, méchant
Et qu’il faut alors leur rappeler que ces termes ne sont pas employés
par les professionnels et comprendre ce qu’ils entendent derrière ces
mots.
Enfin la posture physique du professionnel joue beaucoup lors des transmissions. « Le langage non-verbal constitue 50% de la communication, souligne Marie Ouaki. C’est
ainsi que certains professionnels arrivent à transmettre des
informations délicates que d’autres n’osent pas dire aux parents,
simplement parce qu’ils montrent une grande bienveillance dans leur
regard et leur attitude. » Il faut toujours une relation bienveillante et non-jugeante avec les familles. « Travailler dans la petite enfance demande beaucoup de savoir-être. »
https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/organisation-et-pratiques-professionnelles/la-qualite-des-transmissions-un-veritable-enjeu-pour-les-parents-et-les-professionnels
La communication, en effet, est la principale base des transmissions ! Cet article l'explique très bien, surtout le fait que lorsque les professionnels accueillent en structure, ils accueillent non seulement les enfants mais aussi leurs parents, leur famille ;)
RépondreSupprimerLes transmissions est un sujet de tout les jours dont les professionnels on recourt*
RépondreSupprimerAinsi cette article amènent à réfléchir sur ces pratique, est ainsi de les améliorer
Les transmissions sont très importantes en structures autant pour les professionnelles que pour les parents. En tant que professionnelle, pouvoir échanger quotidiennement avec les parents m'est indispensable afin d'accompagner au mieux l'enfant selon ses besoins
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec cet article ! Les accueils et les transmissions font parties des bases de notre travail. C'est interessant de comprendre à quel point les échange sont importants dans les relations au sein de la crèche !
RépondreSupprimerCet article m'a permis d'approfondir mes connaissance sur les transmissions. En effet, elles ont un réel impact sur le reste de la journée. C'est un temps à ne surtout pas banalisé ! Les échanges entre parents, enfant et professionnels alimentent entièrement nos journées !
RépondreSupprimerSuper article ! Les transmissions font parties intégrantes de notre travail au quotidien et heureusement qu'elles sont là. Dans la micro-crèche où je travaille, une grande importance est donnée à la qualité des transmissions faites aux parents. Ainsi, toute l’équipe éducative s’engage à observer les enfants au quotidien afin de rendre la transmission la plus individuelle et personnalisée possible. A travers le projet pédagogique, les transmissions ressortent comme étant la clé pour instaurer un lien de confiance et rendre la coéducation possible. Les professionnels ont un classeur dans lequel chaque enfant possède une fiche journalière (sieste, soins, alimentation) mais qui comprend également des informations plus personnalisé (anecdotes, interaction avec les autres…). Continuons sur cette lancée !!!
RépondreSupprimerSuper article, je recommande vivement ! Je ne me vois pas travailler sans transmission dans mon métier à la crèche. Cela permet tellement d'établir un lien de confiance avec le parent et de devenir ainsi partenaire et co-éducateur !!
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